Dans notre vie professionnelle ou privée, nous faisons face à des critiques négatives émanant de collègues, d’amis, d’inconnus dans la rue, d’interlocuteurs au téléphone, de partenaires (potentiels), de clients,… Certaines personnes ne se rendent d’ailleurs pas toujours comptent du nombre de critiques (négatives) qu’elles émettent quotidiennement.
Lorsque nous recevons une critique, elle peut clairement avoir un impact négatif sur notre moral, sur nos émotions, notre journée…
Il faut bien se rendre compte qu’une critique émise dépend de la personne qui l’a dite. Cette dernière exprime une pensée. Une personne pourrait trouver que votre tenue manque de goût alors qu’une autre personne pourrait, trouver que votre tenue vous correspond, met en avant votre personnalité et vous met en valeur. Les critiques sont très souvent subjectives. Elles peuvent également dépendre du moral de la personne. Lorsque je suis de mauvaise humeur, je peux émettre beaucoup plus de remarques négatives et elles ne seront d’ailleurs pas toujours justifiées. Le passé proche peut également influer. Une personne peut avoir envie de critiquer son patron mais elle n’ose pas puis, dès qu’elle rentre chez elle, elle critiquera sa famille sans raison.
Votre lien avec la personne qui fait une remarque peut également être pris en compte : une remarque d’un ami proche n’aura pas le même poids que celle d’un inconnu dans un magasin.
Une critique négative peut, parfois, être constructive. Lorsqu’on vous juge, vous pourriez commencer par prendre un peu de recul et vous demandez si l’opinion peut vous être utile. Par exemple, si vous vendez des bijoux, si une personne vous dit que vos bijoux sont moches, la remarque n’est pas utile. Nous avons tous nos goûts personnels. Par contre, si un client déconseille vos bijoux car il ne les trouve pas solides, vous pourriez vous demander si, en effet, ils ne sont pas trop fragiles. Dans ce cas-ci, vous pourriez également accorder plus de crédit à une remarque d’un client que qu’à celle d’une personne qui n’a que vu vos produits sur votre site.
» Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle «
L’un des quatre accords toltèques (« Les quatre accords toltèques: La voie de la liberté personnelle» est un livre écrit par Don Miguel Ruiz) dit qu’il ne faut rien prendre personnellement. C’est très compliqué à mettre en œuvre mais également libérateur. Une personne critique l’image qu’elle se fait de vous, elle critiquera l’opinion qu’elle a de vous et de ce que vous faites ou représenter. Or, vous n’êtes pas ses pensées (vous n’êtes d’ailleurs pas vos pensées non plus). Ce que les autres disent et font, n’est qu’une projection de leur propre réalité, de leur rêve.
Par exemple, une mère peut critiquer négativement le projet de son enfant car elle a peur que son enfant échoue, car elle-même n’aurait pas osé accomplir ce projet. Cette peur, qui peut paraitre légitime pour un parent, peut n’être pas du tout justifiée par rapport au potentiel de réussite du projet. Une autre personne peut critiquer ce même projet car elle est jalouse de la réussite que le porteur de projet pourrait avoir. C’est piège puisque, dans ce cas-ci, la personne va sans doute croire en la réussite du projet mais dira le contraire !
Nonobstant le fait que certaines critiques peuvent être utiles, vous êtes maitre de l’impact de ces critiques sur vos émotions. Une critique peut nous toucher que si nous y donnons notre accord. Nous pouvons très bien décider de ne pas en tenir compte, donc de ne pas nous laisser atteindre. Si les autres sont programmés, conditionnés, à nous juger, ce n’est pas notre problème. Lorsque nous jugeons, nous ne faisons que projeter notre réalité sur les autres; surtout quand nous cherchons à avoir raison.
Le jugement ne concerne que celui qui juge, pas celui qui est jugé. La peur est à la source du jugement et de tous les ressentis que le jugement peut entraîner. En nous libérant de la peur, on se libère de toutes les autres émotions négatives qu’elle entraine. Pour se libérer de la peur, le chemin est de se connaître et de s’aimer soi-même pour être immunisé, serein et heureux. Les jugements sur nous-même, engendrés par des croyances (internes ou externes à nous), peuvent nous piéger également, surtout lorsque plusieurs croyances contradictoires nous conduisent vers le conflit intérieur. Un travail sur nos croyances (qui sont des pensées ancrées en nous) est nécessaire.
Lorsqu’une personne vous dit quelque chose avec l’intention de vous blesser, vous pouvez réagir comme vous le souhaitez : vous pouvez en tirer des conclusions sur votre relation avec cette personne, vous pouvez prendre les mesures qui vous paraissent appropriées mais vous n’êtes pas obligés de vous sentir blessés ou en colère. Personne ne peut vous blesser sans votre autorisation. Vous décidez, grâce au filtre de vos pensées, l’émotion que vous souhaitez ressentir. Vous pouvez regarder une personne qui cherche à vous faire de la peine, sans éprouver vous-mêmes de la peine, c’est le concept d’indépendance émotionnelle. Vos émotions ne dépendent pas des autres, des circonstances mais bien de vous, de vos pensées.
Face à une critique, nous pouvons également décider de ne rien en penser. On n’est pas obligé de réagir à toutes les remarques. Vous pouvez juste rien n’en penser, lâcher prise et concentrez votre attention sur ce qui vous intéresse. En prenant du recul et en ne réagissant seulement qu’à ce qui vous parait important, vous aborderez la situation avec plus de calme et de clairvoyance.
Etes-vous curieux?
Abonnez-vous et recevez régulièrement votre dose d’inspiration Agustem!